dimanche 28 novembre 2010

Crème d'avocat à l'aneth, saumon fumé et radis noir.

Poursuivons les préparatifs des fêtes de fin d'année. Après ma proposition d'amuse-bouche un peu élaboré, voici une verrine qui, outre qu'elle soit fraîche et délicieuse, présente l'avantage de pouvoir être préparée à l'avance (le matin pour le soir, c'est parfait). Qui plus est, sa préparation est d'une simplicitée enfantine.

Pour 4 gourmands:
1 avocat mûr à point
le zeste et le jus d'un citron vert
10 cl de crème fleurette
1 CS d'aneth finement ciselée + 4 brins pour la déco
1 pincée de piment d'Espelette ou un trait de Tabasco
1/2 radis noir
2 tranches de saumon fumé
Fleur de sel et poivre

Éplucher le radis noir. A l'aide d'un épluche légumes ou d'une mandoline, le découper en longues bandes très fines et plonger celles-ci une quinzaine de minutes dans un bol d'eau et de glaçons. Après ce temps, les égoutter et les éponger, les couper en brunoise (petits cubes). (Le radis noir va apporter le croquant et la fraîcheur de cette verrine, surtout ne le zappez pas. Le fait de le plonger dans l'eau glaçée évite qu'il soit trop piquant.)

Découper le saumon en petits morceaux.

Eplucher l'avocat, recueillir la pulpe et la mettre dans le bol d'un mixer. Ajouter les zestes et la moitié du jus de citron, la moitié de la crème, le piment et un peu de sel. Mixer finement et goûter. Ajouter alors progressivement de la crème et du jus de citron jusqu'à obtenir la consistance et le goût souhaités. La consistance doit être très onctueuse mais pas liquide, le goût du citron ne doit pas l'emporter sur celui de l'avocat. Rectifier l'assaisonnement si nécessaire.

Lorsque le mélange est à votre goût, le verser dans quatre verrines. Déposer sur l'avocat la brunoise de radis noir puis le saumon fumé. Décorer d'un brin d'aneth, couvrir avec du film alimentaire et réserver au frais jusqu'au moment de servir.

Pour une autre idée d'amuse-bouche prêt à l'avance, regardez ici!

Régalez-vous! A très vite !

jeudi 25 novembre 2010

Emincé de homard sur une purée de pommes de terre aux herbes, vinaigrette au Sauternes. Un amuse-bouche des Frères Pourcel pour vos menus de fêtes

Les fêtes de fin d'année commencent dans un mois et il est temps de vous proposer quelques idées pour vos repas de fête.
Je me suis plongée dans mes bouquins de cuisine, je me suis "entretenue avec moi-même" comme dirait Dame Mercotte (allez donc voir sa recette de bûche 2010, c'est une tuerie!), pour pouvoir vous suggérer au cours des prochaines semaines, des amuse-bouches, des entrées, des plats et des dessert que vous trouverez, je l'espère, dignes de figurer sur vos tables de fêtes.
Pour chaque catégorie de plat, je vous proposerai une recette pour un réveillon un peu élaboré, une autre pour un réveillon prêt à l'avance, et enfin une dernière pour un réveillon "petit budget". J'espère que chacun d'entre vous y trouvera son bonheur!
Vous me suivez?
On commence aujourd'hui par un amuse-bouche un peu élaboré, qui met en vedette un crustacé noble: le homard. Cette recette est tirée d'un de mes livres préférés, "Tapas et petites bouchées" des Frères Pourcel. Techniquement rien de bien compliqué, mais il faut y consacrer un peu de temps. Le résultat en vaut bien la peine!
(PS: en revanche je ne suis pas très contente de ma photo, quand je referai la recette pendant les fêtes j'essayerai de faire mieux et de la remplacer...)
Pour 6 amuse-bouches utilisant un cercle de 3 cm de diamètre:
Un homard vivant (breton si vous pouvez) de 500g environ
250g de pommes de terre (charlotte ou ratte)
1 CS de persil plat finement ciselé
1 CS de ciboulette finement ciselée
1 CS de cerfeuil finement ciselé
1 CS de noisettes concassées et torréfiées (au four à 150° pendant 10 minutes)
25 cl de Sauternes
le jus d'un citron
huile d'olive
fleur de sel et poivre
Plonger le homard dans un court-bouillon. Compter 12 à 13 minutes de cuisson pour un homard de 500g. Le rafraîchir sous un filet d'eau froide. Quand il a refroidit, le décortiquer, émincer la queue en fines tranches et recueillir la chaire des pinces. Réserver.
Faire cuire les pommes de terre dans de l'eau bouillante salée sans les éplucher.
Pendant ce temps, dans une petite casserole et sur feu doux, faire réduire le Sauternes jusqu'à lui donner une consistance sirupeuse. Laisser refroidir et émulsionner ce sirop avec une bonne CS d'huile d'olive et un filet de citron.
Quand les pommes de terre sont cuites, les égoutter et les rafraîchir sous l'eau froide.
Les éplucher, les écraser à la fourchette, ajouter les noisettes, un peu d'huile d'olive et de jus de citron, du sel et du poivre. Terminer en incorporant les herbes.
A l'aide d'un petit cercle métallique de 3 cm de diamètre, dresser 6 petits cercles de purée sur des petits plats de présentation (ou des cuillères chinoises en porcelaine). Bien tasser. Retirer délicatement le cercle métallique, déposer sur chaque petit tas de purée un peu de chaire de homard badigeonnée au pinceau d'un peu d'huile d'olive.
Au moment de servir, placer les plats quelques secondes sous le gril du four pour tiédir le tout. Sortir du four, assaisonner d'un peu de fleur de sel, d'un tour de moulin à poivre et d'une CC de vinaigrette au Sauternes. Décorer à votre goût. Sur la photo un brin de cerfeuil et quelques grains de caviar.
Régalez-vous! A très vite !

lundi 22 novembre 2010

Pain doux à l'abricot et à l'orange. Une idée de cadeau gourmand.


Si vous êtes des habitués de la bloggosphère gourmande, vous savez sans doute que Réquia et Cathy ont lancé pour la deuxième année consécutive une opération "Cadeaux gourmands".
Et oui! Noël arrive à grands pas, et quoi de plus doux et de plus charmant que de déposer au pied du sapin des gourmandises "home made with love " joliment emballées? Réquia et Cathy collectent sur leur site toutes nos idées de recettes et de présentation pour réaliser les plus jolis cadeaux gourmands. Allez-y, vous verrez, c'est une mine d'idées.
Personnellement, je vais m'inspirer de Philippe Conticini qui avait proposé l'année dernière, dans sa Pâtisserie des Rêves, rue du Bac à Paris, un joli coffret cadeau intitulé "Le petit déjeuner de Noël", contenant tout plein de gourmandises dont il a le secret pour un délicieux petit déjeuner.
Je lui pique l'idée et mes cadeaux gourmands cette année seront basés sur le même principe: je metterai donc dans un joli coffret un mélange maison de cacao aux épices, du sucre parfumé, des confitures et autres tartinades maison, des financiers, un petit gâteau de Savoie ou encore le délicieux pain doux aux abricots et à l'orange dont je vous propose la recette aujourd'hui.
J'en ai réalisé un dans grand moule à cake pour tester la recette, mais pour mes cadeaux gourmands, j'opterai pour des petits moules comme sur la photo. Ce pain doux se conserve très bien pendant 4 ou 5 jours et il se congèle sans problème. Vous verrez, quand vous le sortez du four il embaume toute la maison, c'est à tomber!
Pour un grand moule à cake ou 10 à 12 petits moules :
250g d'abricot secs
30cl de jus d'oranges pressées
250g de farine
250g de farine complète
1 sachet de levure à pâtisserie
100g de beurre + une noix pour beurrer le(s) moule(s)
100g de sucre
3 oeufs
le jus et le zeste d'une orange
Verser 30cl de jus d'orange dans une petite casserole. Ajouter les abricots secs. Faire chauffer à feu doux pendant 4 ou 5 minutes. Éteindre le feu et laisser macérer les abricots dans cette marinade pendant 3 heures.
Passé ce temps, préchauffer le four à 180°. Couper les abricots en petits morceaux, les réserver avec la marinade.
Tamiser ensemble au-dessus d'un saladier les farines, la levure et le sucre. Ajouter le beurre coupé en petits morceaux et malaxer du bout des doigts pour obtenir un mélange granuleux.
Incorporer les oeufs, les abricots secs, la marinade, le zeste et le jus d'orange.
Mélanger avec une cuillère en bois. La pâte obtenue n'est pas liquide mais elle est tout de même assez humide et collante et ne peu donc pas se travailler avec les mains.
Disposer cette pâte dans le moule préalablement beurré.
Enfourner. Compter environ 30 minutes de cuisson pour les petits moules et 50 minutes pour un grand moule. La pointe d'un couteau pointu planté au coeur du pain doux doit ressortir parfaitement lisse.
C'est très bon, très "vitaminé", parfait pour le petit déjeuner (de Noël ou pas) et c'est encore meilleur si vous tartinez dessus un peu de miel ou de beurre parfumé à l'orange (beurre pommade travaillé avec un peu de miel et des zestes d'orange).
Régalez-vous! A très vite!

jeudi 18 novembre 2010

Mini-cuisine pour mini-cuisinier (mais grand gourmand)!

Tom a deux ans aujourd'hui! Voici le cadeau qu'il a découvert ce matin en se réveillant: une petite cuisine juste à sa taille! Pour faire comme papa et maman! Équipé comme ça, il ne va pas lui falloir longtemps pour ouvrir un blog!
Bises! A très vite!

dimanche 14 novembre 2010

Une tarte aux girolles et à la fontina, des idées pour un brunch et des retrouvailles bloggesques!

Vous vous souvenez peut-être qu'en juillet dernier, j'étais allée à Cannes avec toute ma petite famille rencontrer Hélène et tous ces garçons! Nous étions revenus enchantés de cette délicieuse journée et riches d'une nouvelle et belle amitié! Nous nous étions alors tous promis de nous revoir très vite et les récentes vacances de la Toussaint ont été l'occasion de belles retrouvailles parisiennes !

Nous avons eu le plaisir de recevoir Hélène, Philippe, Clément et Paul à la maison pour une journée joyeuse et gourmande qui s'est finie tard dans la nuit.
Mon petit Maxime surtout était très content de retrouver Hélène, qu'il adore
et puis ses copains Paul et Clément !
Nous avons commencé la journée autour d'un brunch au cours duquel j'ai servi la tarte dont je vous propose aujourd'hui la recette: une pâte brisée enrichie de graines de pavot, des girolles et de la fontina, un fromage italien qui ressemble un peu à notre fromage à raclette mais que je trouve plus parfumé et goûteux.

Avant de vous livrer la recette, quelques photos, juste pour vous donner quelques idées pour vos prochains brunchs.
Côté salé,
un assortiment de poissons fumés, des rillettes de saumon, d'autres de rouget, des petits muffins au haddock et au citron confit, une salade de pommes de terre aux herbes, un mesclun agrémenté de tomates cerise, d'avocat, d'oignon rouge et de coriandre fraîche, la fameuse tarte aux girolles et un beau plateau de fromages.

Côté sucré,

De belles tranches de brioche, des croissants à la Nutella, une tarte ricotta et mascarpone parfumée à l'orange, une mousse au chocolat à l'orange également et des pancakes. Et puis du chocolat chaud maison, du Thé des Sources, des oranges tout juste pressées, des confitures, du miel, du bon pain frais, des bagels... Chacun était à sa petite affaire,
Et Hélène photographiait! Tout était parfait dans le meilleur des monde!

Merci Hélène, Philippe, Clément et Paul, sans oublier Lala, pour votre visite et rendez-vous comme promis dans le sud dans quelques mois!

Allez, on passe à la recette!

Pour 6 gourmands:
200 g de farine
3 cc de graines de pavot
100g de beurre + 2 noisettes
1 oeuf
2 CS d'eau
300g de girolles
2 gousses d'ail
1 petit bouquet de persil
200g de fontina
1 CS d'huile d'olive
Fleur de sel et poivre

Préparer la pâte brisée au pavot. Mélanger la farine, une pincée de sel et le pavot dans un saladier. Ajouter le beurre bien froid coupé en petits morceaux et mélanger du bout des doigts pour "sabler" la farine et le beurre. Ajouter l'oeuf et de l'eau, une cuillère après l'autre jusqu'à obtenir une pâte homogène. Ne pas trop travailler la pâte, elle se rétracterait à la cuisson. Former une boule et laisser reposer au frigo au moins une heure.

Pendant ce temps, nettoyer les girolles: couper le bout terreux du pied puis brosser chaque champignon avec une petite brosse dédiée à cet effet (j'utilise une brosse à dents) trempée dans de l'eau. Les sécher délicatement.
Râper la fontina.
Préchauffer le four à 180°.
Étaler la pâte sur 3 mm d'épaisseur, y découper un rond du diamètre que permet votre plaque de four. Le déposer sur la plaque préalablement beurrée et farinée. Piquer la pâte avec une fourchette et l'enfourner pour une douzaine de minutes.
Pendant la cuisson de la pâte, faire chauffer un trait d'huile d'olive et une noisette de beurre dans une poêle, y faire revenir les girolles entière avec l'ail coupé en petits morceaux pendant 5 minutes. (Si vous avez trouvé des girolles de bonne qualité, elles ne rendront presque pas d'eau. Sinon, attendez que l'eau se soit évaporée.) En fin de cuisson ajouter deux belles CS de persil finement ciselé.
Sortir le fond de tarte du four. Le saupoudrer du reste de persil ciselé puis de fontina râpée. Le remettre au four pour 5 à 6 minutes, jusqu'à ce que la pâte soit dorée et la fontina fondue et fondante!
Sortir du four, recouvrir de girolles, saupoudrer de fleur de sel et de poivre et servir aussitôt!

Régalez-vous! A très vite!

jeudi 11 novembre 2010

Epaule d'agneau, butternut et oignons confits d'après Jamie Oliver

Les courges sont en vogue en ce moment! Voici une petite contribution à l'engouement général (et justifié) pour les cucurbitacées avec cette délicieuse et originale recette tirée du "Rock'n roll cuisine" de Jamie Oliver (avec adaptation perso sur quelques quantités). Des saveurs douces étonnamment relevées par une petites salade de coriandre fraîche!
Pour 4 personnes:
1 épaule d'agneau entièrement désossée
4 oignons rouges pelés et coupés en deux dans le sens de la hauteur
1 beau butternut coupé en 4 dans le sens de la hauteur
40 cl de jus de raisin
1 cc de graines de coriandre
1 CS de feuilles romarin frais
1 petite botte de coriandre fraîche effeuillée et ciselée
4 petits oignons nouveaux finement émincés
le jus d'un demi citron
huile d'olive
fleur de sel et poivre
Préchauffer le four à 190°.
La viande
Dans un mortier (si vous n'en avez pas, utilisez un petit mixeur), piler les graines de coriandre, les feuilles de romarin et une pincée de fleur de sel, jusqu'à obtenir une poudre assez fine.
Poser l'épaule d'agneau désossée à plat sur le plan de travail. Étaler dessus la moitié de la poudre obtenue, saler et poivrer. Rouler l'épaule d'agneau sur elle même et la ficeler comme un rôti.
Dans un plat pouvant aller aussi bien sur le feu qu'au four (j'ai utilisé ma cocotte en fonte), faire chauffer un trait d'huile d'olive puis y faire colorer la viande sur toutes ses faces. Quand elle est bien dorée, la retirer du plat et la réserver.
Mettre dans la cocotte les oignons. Les colorer pendant 3 ou 4 minutes puis retirer la cocotte du feu. Remettre la viande dans la cocotte et enfourner celle-ci.
Au bout d'une vingtaine de minutes, baisser le four à 170° et verser dans la cocotte le jus de raisin. Laisser cuire encore une heure à une heure trente, éventuellement un peu plus selon selon le poids de votre épaule. Celle-ci doit être dorée et croustillante à l'extérieur et fondante à l'intérieur.
Le butternut
Au milieu du temps de cuisson, ajouter dans le four les quartiers de butternut préalablement arrosés d'un filet d'huile d'olive et assaisonnés avec le reste de la poudre coriandre / romarin.
La salade coriandre / oignons nouveaux
Mélanger la coriandre ciselée et les oignons nouveau émincés. Les assaisonner d'un filet d'huile d'olive, du jus de citron, de sel et de poivre.
Dressage
Quand la viande est cuite, la retirer de la cocotte et la laisser reposer dans un plat pendant 10 minutes recouverte d'un papier aluminium.
Pendant ce temps, dégraisser si besoin le jus de cuisson, s'il est trop liquide, le faire réduire un peu sur le feu dans une petite casserole, s'il trop concentré, le détendre avec un peu d'eau. Vérifier l'assaisonnement.
Retirer la ficelle de la viande et la couper en tranches pas trop fines.
Dresser en déposant dans chaque assiette des tranches d'agneau, deux moitiés d'oignon rouge confit, un quartier de butternut et un filet de sauce. Poser sur le tout une CS de salade d'herbes.
Régalez-vous! A très vite!

samedi 6 novembre 2010

Escapade gourmande à Rome!

Coucou! Me voici enfin de retour!
Aujourd'hui je vous emmène comme promis à Rome où j'ai passé quelques jours avec mon chéri le mois dernier pour fêter un anniversaire très spécial.

Rome est une ville d'histoire, d'art et d'architecture, mais c'est aussi un petit paradis pour les foodistas!
Alors suivez-moi dans ma Rome gourmande en 15 escales. Andiamo!

1. Commencer la journée au Sant Eustachio il caffè
Leur "Gran caffè speciale" est, parait-il, le meilleur café de Rome. Et donc du monde!
On le boit debout, devant le comptoir ou bien dehors, mais les alentours sont tout à fait charmants, voyez plutôt!

On s'amuse de la mise en scène qui va avec le titre de meilleur café de Rome: les tasses sont préparées derrière de petits paravents, pour ne pas dévoiler le secret de fabrication!
Daniel, qui a goûté le breuvage, confirme qu'il est excellent! Pour ma part, j'ai opté pour le "chocolatino",
un chocolat chaud servi très serré, comme un café, très peu sucré, surmonté d'un nuage de crème foutée. C'était savoureux, onctueux, absolument excellent!

SantEustachio il caffè
Piazza di Sant'Eustachio, 82

2. Flâner sur les marchés
Une activité dont je ne peux me lasser, que ce soit au marché de la Place Compo deï Fiori (très beau mais très touristique), celui plus confidentiel de la Via Cola di Rienzo (métro Ottaviano San Pietro), ou enfin le populaire marché de Testaccio (Métro Piramide). (Tu vois Hélène, ici aussi il y a des courges !)

Que dire sinon que les étals sont magnifiques, les produits superbes, ce sont des produits du sud, simples, colorés, savoureux, ceux vers lesquels penchent mon goût et mon cœur, et que l'on retrouve le plus souvent à ma table.

3- Déjeuner en terrasse près du Compo dei Fiori
Nous nous sommes attablés dans ce petit restaurant un peu par hasard, un peu parce que la vue était belle depuis la terrasse. Et comme nous avons bien fait ! Les serveurs, tous sexagénaires, étaient d’une gentillesse rare, ils nous ont servi une belle cuisine romaine traditionnelle, comme toutes ces petites croquettes à partager (fleurs de courgettes farcies et « suppli », croquettes de riz fourrées de mozza coulante, merci mon Dieu !!!) Suivi de cet onctueux risotto aux fleurs de courgettes, une merveille !
Grotte del Teatro di Pompeo
Via del Biscione 73

4- S'offrir une cafetière italienne !

5 - Manger des pizza… Encore… Toujours…
Chaque échoppe, chaque bar, propose de longues pizza, qui font peut être 70 ou 80 cm de longueur. Débitées en petites parts à peine sorties du four puis vendues au poids, elles sont très variées et toujours excellentes. Ici, à gauche, la pâte fine et très croustillante est recouverte de très très fines rondelles de pommes de terre et de romarin frais, à droite de courgettes et de fromage. Un pur délice.
Il y a aussi celles avec une pâte plus épaisse, moelleuse à souhait,
Et puis aussi les focacciamamamia !!! 6- Se brûler les doigts chez Dar Filettaro
Alors là, j’ai juste A-DO-RE. Ça n’a rien de raffiné, ni de branché, ni même de touristique, on y sert quasiment qu’une seule chose :
Des filets de morue en beignet ! Oui mais voilà, on est là au cœur de Rome, on touche à l’essence même de la vie romaine. Dès que le jour commence à décliner (ce n’est ouvert que le soir), les habitués s’installent sur l’une des tables en bois de cette charmante petite place
Ou bien à l’intérieur dans la jolie petite salle toute simple, Un endroit stratégique pour observer les mamas devant leur bain de friture,
On peut aussi les prendre à emporter, et l’on repart alors avec un jolie cornet de papier kraft bien garni !
Les filets de morues sont épais, nacrés, bien dessalés, la pâte est croustillante à souhait, on mange avec les doigts, on est impatient, on se brûle, on se régale !!

Dar filettaro
Largo dei Librari, 88

7- Goûter aux nourritures célestes des Musées du Vatican
Nature morte en mosaïque, IIe siècle av. JC, Galerie des Candélabres, Musées du Vatican

8 - Atteindre le paradis chez Di San Crispino
On est ici dans le saint des saints des glaces, l’ambiance est feutré, pas de cornet (on ne mélange rien aux glaces divines, même pas une petite gaufrette), pas de multitude de parfums, une quinzaine tout au plus, juste les grands classiques (cacao Valrhona, Miel, vanille…) et les sorbets aux fruits de saison. Extatique!!!

Il gelato di San Crispino
Via della Panetteria 42

9- Goûter les pizzas de Da Baffeto, mais se promettre de ne plus revenir
Comment vous dire ? J’avais lu partout qu’on y servait les meilleures pizzas de Rome, j’ai donc voulu y goûter. Certes elles étaient excellentes, certes la pâte était fine et croustillante partout, même en plein milieu de la pizza sous la garniture ce qui est selon moi un exploit, MAIS
Aucune pizza ne vaut 2h d’attente !!
30 minutes pour avoir une table, passe encore, on était en fin de semaine et en plein coup de feu, mais 1h30 pour être servis et 30 minutes pour avoir la note (et encore nous l’a t’on enfin donnée parce que nous étions sur le point quitter le restaurant sans payer, lassés d’attendre) le tout avec des serveurs détestables !! Passez donc votre chemin chers lecteurs, Da Baffeto est victime de son succès, il veut servir 100 couverts là où il ne peut en traiter dignement que 40… Dommage…

10- Déjeuner debout chez Franchi

Franchi est une institution, les romains s’y bousculent à l’heure du déjeuner (et aussi quelques membres du clergé – le Vatican est tout proche – surpris en flagrant délit de gourmandise !)
Franchi, c’est un traiteur mais on peut aussi déguster sur place leur charcuterie, leur fromage, des tas de petits sandwichs délicieux, des plats froids ou chauds, et accompagner cela d’un verre de bon vin italien.
Franchi
Via Cola di Rienzo, 204

11- Halluciner devant le rayon de réglisses chez Castroni
Juste à côté de Franchi, il y a Castroni. Alors là les amis, c’est du lourd !!
Approchons-nous… Et entrons ensemble,
Dans ce magasin vous trouverez un immense choix de produits italiens et internationaux de grande qualité. Du sol au plafonds, sont présentés d’innombrables huiles, des vinaigres, des confitures, des miels, des cafés et des thés, des épices, des salaisons… Mais surtout, Chez Castroni, il y a un mur, je dis bien un mur très spécial, entièrement dédié aux bonbons à la réglisse ! C’EST JUSTE ENORME !! A ce stade du récit je dois vous dire que mon chéri est dingue de réglisse et que la vision de ce mur l’a juste plongé dans une sorte de transe cosmique.

Alors un peu de ceux-ci, et un peu de ceux-là, et ceux-là aussi, et encore ceux-là, et ceux-là et ceux-là, ça ne s’arrêtait plus !!!
Evidemment, il a attaqué ses réserves dès que j’ai réussi à l’extirper de ce lieu de perdition !!
(en toute bonne foi, je ressortais moi-même avec quelques kilos de pâtes, un bon nombre de litres d’huile d’olive et de vinaigres balsamiques de différents âges, et des bocaux de délices à n’en plus finir…)

Castroni
Via Cola di Rienzo, 196

12. Dévaliser Volpetti!
Quand on est lancé, pourquoi s’arrêter n’est ce pas ? Direction donc Volpetti, à l’autre bout de la ville, dans un quartier pas trop touristique.
Ici aussi, on trouve des biens jolies choses, dans les vitrines, Mais surtout à l’intérieur du magasin. Volpetti est surtout réputé pour sa sélection de fromages italiens Je ne saurais vous dire combien ils en proposent, mais c’est vraiment énorme. On en a goûté plein, sublimes, et on en a acheté pas mal, attention au porte monnaie !! Volpetti
Via Marmorata 47 (Testaccio)


13. Dîner au Trastavere
Se dire que, décidément non, on ne fera pas la queue chez Da Augusto même s'il est recommandé dans tous les guides (on a été vacciné chez Da Baffeto),
et essayer la petite terrasse juste en face, où les pâtes se révèleront excellentes et les serveurs charmants. Dans mon assiette, des penne à la cuisson absolument parfaite agrémentés de tomates fraîches, de roquette, et de mozzarella fondante

Casetta di Trastavere
Piazza dè Renzi, 31 A – Roma


Surtout si vous allez au Trastavere, ne ratez pas l’EBLOUISSANTE église Santa Maria di Trastavere. Magique !!!
14- Manger ou être mangé ?
La légende dit que si un menteur glisse sa main de la Bouche de la vérité, sa main sera mangée… Souvenez-vous de la bonne blague que Gregory Peck faisait à Audrey Hepburn dans « Vacances romaines » !
Personnellement, ma main est saine et sauve. Pas parce que je dis toujours la vérité mais parce que j’ai refusé d’attendre à la queue leu leu au milieu d’une horde de touristes et de payer 50 centimes pour avoir le droit de faire la photo la main dans la Bocca dela verita. Na !

15. Rentrer à Paris avec quelques vivres ...
Régalez-vous! A très vite!